Le chaos, c’est quoi et que peut-il nous apporter ?
N’est-ce pas le chaos si, dans notre monde d’aujourd’hui, l’incertitude est dans la grande majorité de la population. Incertitude des lendemains difficiles et inquiétude sécuritaire. Nous constatons aujourd’hui que cette grande majorité n’a plus que d’infimes espoirs d’avoir un jour un monde paisible et solidaire.
C’est donc tout mon intérêt de me pencher, très philosophiquement, vers cet élément qu’est la théorie du chaos.
La définition du chaos
le chaos est un élément grand ouvert, une faille, une béance selon l’étymologie grecque « khâos » du verbe « kaïnô ». Selon Henry Poincaré imminent chercheur, mathématicien et physicien du siècle préindustriel (avril 1854 à juillet 1912), en étudiant et cherchant à prouver la stabilité du système solaire. Il réussit à apporter, dans son introduction du « calcul des probabilités », une découverte. Un nouveau continent et jamais exploré et qui reste encore aujourd’hui marqué d’une terrifiante catastrophe, ce qui n’est pas la réalité.
Pour bien comprendre le chaos
Je vous fais part d’un article pris dans mes relevés de notes et qui nous explique parfaitement le contexte.
« Pourrait-on parler des lois du hasard ? Le hasard n’est-il pas l’antithèse de toute loi ? C’est ainsi que Joseph Bertrand, mathématicien et physicien, s’exprime en avant-propos de sa théorie des probabilités. La probabilité est opposée à la certitude ; c’est donc ce qu’on ignore et, par conséquent semble-t-il, ce qu’on ne saurait calculer. Il y a là une contradiction au moins apparente et sur laquelle on a déjà beaucoup écrit.
Pour vous imager cette similitude avec le hasard et le chaos, prenons un exemple simple.
Pour trouver une meilleure définition du hasard, il nous faut examiner quelques-uns des faits qu’on s’accorde à regarder comme fortuits, et auxquels le calcul des probabilités paraît s’appliquer ; nous rechercherons ensuite quels sont leurs caractères communs. Le premier exemple que nous allons choisir est celui de l’équilibre instable ; si un cône repose sur sa pointe, nous savons bien qu’il va tomber, mais nous ne savons pas de quel côté ; il nous semble que le hasard seul va en décider.
Si le cône était parfaitement symétrique, si son axe était parfaitement vertical, s’il n’était soumis à aucune autre force que la pesanteur, il ne tomberait pas du tout. Mais le moindre défaut de symétrie va le faire pencher légèrement d’un côté ou de l’autre, et dès qu’il penchera, si peu que ce soit, il tombera tout à fait de ce côté. Si même la symétrie est parfaite, une trépidation très légère, un souffle d’air pourra le faire incliner de quelques secondes d’arc ; ce sera assez pour déterminer sa chute et même le sens de sa chute qui sera celui de l’inclinaison initiale.
Une cause infime
Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard. Si nous connaissions exactement les lois de la nature et la situation de l’univers à l’instant initial, nous pourrions prédire exactement la situation de ce même univers à un instant ultérieur.
Mais, lors même que les lois naturelles n’auraient plus de secret pour nous, nous ne pourrions connaître la situation qu’approximativement. Si cela nous permet de prévoir la situation ultérieure avec la même approximation, c’est tout ce qu’il nous faut, nous disons que le phénomène a été prévu, qu’il est régi par des lois.
Mais il n’en est pas toujours ainsi, il peut arriver que de petites différences dans les conditions initiales en engendrent de très grandes dans les phénomènes finaux ; une petite erreur sur les premières produirait une erreur énorme sur les derniers. La prédiction devient impossible et nous avons le phénomène fortuit.«
Compréhension philosophique du chaos
Il faut bien comprendre que le chaos est un système, complexe, mais complet, fini, à X éléments intervenants. Si vous pensez que découvrir les numéros du loto avant le tirage dans le calcul des probabilités, c’est l’exemple à ne pas prendre, bien sûr, et ce n’est pas notre propos.
Dans cette notion, une petite et parfois infime cause introduite dans une situation rend celle-ci instable et provoque des conséquences imprévisibles.
Ma recherche va donc s’orienter, non pas sur des probabilités impossibles, mais bel et bien, de trouver ce petit grain de sable qui va changer la face du monde.
Ne souriez pas, je suis sérieux ! Trouver l’élément catalyseur est une recherche parfaitement légitime.
Quel que soit le moment, nous avons la possibilité d’apporter notre pierre à un projet, mais cette pierre peut être ce qui achèvera une organisation, dans sa pérennité ou sa destruction. Cette pierre sera devenue l’élément du système chaos.
Je vais l’appeler « l’arme du chaos » ou « l’arme du hasard » et aucune probabilité ne peut la contrer. En effet, qui fera attention à une simple pierre, à une simple idée, mais placée là où, soit elle consolidera, soit elle affaiblira.
Dans notre vie, nombre de fois où tout semble bien se passer ou mal se passer et qu’un petit élément vient se mettre au milieu en transformant radicalement l’inverse de la situation.
Un intérêt certain pour les choses du chaos
C’est à partir de 1970, que des instituts se sont intéressés à la théorie du chaos, mais sous un autre nom, appelé « le système dynamique »dont voici une définition :
« En mathématiques, en chimie et en physique théorique, un système dynamique est un ensemble très général de composants en interaction (un système), répartis sur plusieurs états et structurés selon certaines propriétés ; il est le plus souvent régi par un ensemble d’équations différentielles décrivant le mouvement des composants (leur dynamique) où intervient une classe de paramètres accessibles. »
On inclut donc dans cette définition les systèmes stochastiques (notion de variables aléatoires) qui satisfont l’hypothèse d’ergodicité (hypothèse fondamentale de la physique statistique), conservatifs ou dissipatifs. La dynamique d’un nuage, d’un fluide ou d’une galaxie en est des exemples concrets.
Les systèmes intégrables (totalement équilibré) sont exceptionnels, ce qui signifie que tout système a ses éléments, connus et expliqués, mais leur réunion rend l’assemblage instable, mais pouvant répondre tout de même aux calculs des probabilités.
Ils concourent à une intention bien définie ou chaque élément mis en place participe aux objectifs généraux, au but à atteindre, mais devient aléatoire si vous y incorporez un énième élément, insignifiant, invisible… Et qui provoquera au final autre chose, voire l’inverse de ce qui était prévisible.
Le chaos, une notion à apprendre
Cette notion doit être bien comprise. En apportant un élément supplémentaire dans un système, aussi insignifiant, mais percutant, vous faussez toutes les probabilités étudiées avant cet élément. Vous venez de changer l’avenir et cela, c’est une arme. Une arme qui vous a demandé que peu d’énergie si ce n’est de l’avoir bien réfléchi et mis en bonne place et en temps.
Prenons l’exemple des éléments politiques (pas les hommes, mais les instruments) permettant la réussite ou la défaite d’une élection.
Tous les partis se sont mis en ordre de bataille, les uns en organisant des primaires, les autres selon leurs moyens techniques et la vulgarisation de l’information.
Mais selon le système bien organisé, pratiqué depuis des lustres, compris les coups portés aux adversaires.
Et puis arrive un candidat, nouveau et mettant plusieurs nouveaux éléments en place, tout en retirant un élément, celui de n’avoir aucun programme, mais permettant de neutraliser la plupart des candidats sauf un, celui que personne ne veut. Au final, il gagne.
Vous avez compris, ce candidat s’est servi de l’arme du chaos en mettant en place certains éléments et en retirer d’autres, faisant ressortir des faits de corruptions ou d’alliances anormales en visant certains adversaires. Ceux-là, d’ailleurs, n’ayant pas conscience de ce système permettant de déstabiliser sans se faire connaître.
Connaître ou ignorer la théorie du chaos ?
Sans se faire connaître, voila la vraie et principale action qui autorise toutes les suppositions sauf une, celle de l’origine. et c’est celle qui provoque le chaos.
Faites une expérience avec un bon joueur de billard. Vous ne devez absolument pas communiquer l’enjeu à ce joueur. Placez deux boules sur le tapis, une blanche avec laquelle le joueur va jouer et une boule noire.
Les deux boules étant placées sur la grande médiane à 1/3 des petites bandes (trois espaces identiques). La boule blanche doit toucher la boule noire après le rebond de trois bandes. Le bon joueur, après deux ou trois coups de réglage, va faire mouche cinq fois d’affiler.
C’est maintenant de lui compliquer la tâche en mettant une boule rouge au croisement des deux diagonales, au centre donc. Croyez-vous que ce joueur va toucher la boule noire comme prévue ou la boule rouge ?
C’est assez spectaculaire, mais cette boule rouge va non seulement le gêner, mais deviendra son objectif inconscient. Vous venez de changer les données de jeu sans rien dire et il ne vous accusera pas d’avoir changé les règles du jeu, il s’en prendra à lui-même.
Pourtant, aucun obstacle ne permet de l’empêcher de toucher la boule noire en trois bandes pour la sixième fois. Une simple différence de toucher de la première bande suffit pour catapulter la boule blanche sur la boule rouge, c’est infime, même pas un demi-centimètre plus loin. Les probabilités sont erronées.
Le chaos : Une prévision imprévisible
Pour conclure, nous devons prendre conscience que lorsque vous prenez une décision, sachez, que vous pouvez être victime d’un élément, d’un grain de sable qui donnera un résultat que vous n’attendez pas. En opposition, si vous émettez cet élément dans la stratégie de votre adversaire sans qu’il s’en doute, vous changez les règles du jeu que celui-ci avait envisagé.
Dans notre système solaire, en date du 20 janvier 2016, deux astronomes américains Mike Brown et Konstantin Batygin, du « California Institute of Technology », pensent avoir apporté les preuves de l’existence d’une nouvelle planète située au-delà de Pluton et évoluant autour du Soleil sur une orbite elliptique inclinée par rapport à celle de la Terre avec une période de révolution de 15 000 ans. Selon eux, la probabilité d’une erreur serait de 0.007%.
Deux méthodes sont utilisées pour ce type de démonstration. Une, totalement issu des mathématiques du calcul différentiel et de l’équilibre des masses. L’autre, issu de la physique et de l’observation des orbites d’autres corps voisins ayant des circonvolutions à deux centres. Cette neuvième et probable planète serait importante et de l’ordre de 10 fois la masse volumique de la Terre.
Que vient faire cette planète dans la théorie du chaos ?
Vous me direz, pourquoi nous parle-t-il de cette planète. Et bien, j’y viens.
Le système solaire nous semble équilibré et répond parfaitement aux calculs de probabilités et nous permet de prévoir les phénomènes se passant dans notre système.
Mais si un corps étranger s’insinue dans ce système. Il va percuter une des planètes, notamment Mercure, la plus proche du soleil. Si celle-ci quitte son orbite et percute le soleil reste une notion possible. Mercure ayant une orbite très accentuée et allongée (à couper la trajectoire de Vénus). Notre soleil aurait une réaction en chaine. Une telle réaction serait que Vénus, la Terre et Mars seraient totalement carbonisées par le « vent solaire » d’une intensité digne d’une nova.
Un tel phénomène, sans être probable, est parfaitement plausible.
Mercure reste une planète instable bien qu’étant une petite planète, 2440 km de rayon. La terre à 6371 km, et la lune 1770 km. . En effet, son excentricité orbitale varie 0,41 UA (unité astronomique) à 0.70 UA du soleil. Alors que Vénus se situe à une moyenne orbitale de 0.71 UA du soleil.
Je ne veux que souligner, dans mon histoire des planètes, qu’un grain de sable peut provoquer un système de type catastrophe.
Mais revenons à cette notion de chaos.
Si celui-ci est une forme de destruction d’une situation de stabilité toute relative, il est aussi l’étape indispensable au renouveau. Nous ne devons pas oublier que notre univers est issu du chaos. Une autre forme, liée à celle du chaos que des savants, depuis la nuit des temps, se sont penché sans pour cela, résoudre l’énigme. Je veux vous parler des prédictions.
Un organisme emploie toute une science pour nous faire des prévisions les plus justes possible, sans toujours être excellentes, la météo. Si vous regardez bien, et qui tombe rarement juste, c’est notre économie prévisionnelle. Quand on écoute la plupart des économistes faire leurs démonstrations, on constate que leurs prédictions s’avèrent le plus souvent désastreuses.
Pourquoi une situation désastreuse ?
Des situations désastreuses parce qu’elles ne reposent que sur des estimations approximatives. Elles ne prennent pas en compte certains éléments qui peuvent être physiques, sociaux ou humains. Désastreuses, car ils infléchissent à faire prendre des décisions devenues totalement aléatoires. A savoir que les éléments des formes du chaos toujours et déjà en place. Si les tendances sont maintenues à l’entêtement, la catastrophe annoncée sera de plus en plus puissante.
En effet, il suffira d’un catalyseur. Un élément ou événement non prévu, ce grain de sable insignifiant qui fait basculer la pyramide inversée. Ce catalyseur peut être n’importe quoi ou n’importe qui.
Comme vous pouvez le lire, la réflexion est intense et relève parfois de l’impossible réalisable. Le dossier Chaos n’est pas fini, car il ne fait que s’entrevoir. Il reste un mystère dont tous les éléments sont connus. Un grand secret qui reste à découvrir !
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