Théâtre : Et si l’avenir nous était compté !

Ma pièce de théâtre : Et si l’avenir nous était compté !

Un titre théâtral pour une pièce de théâtre sur l’avenir de nos vies. L’auteur veut faire comprendre à ses auditeurs les rouages permettant, dès l’enfance, de rendre les gens raisonnables. Regardons ensemble ce que ce mot, raisonnable, du verbe raisonner, du mot raison, dont l’origine, du latin ratio, aurait la notion de calcul, de mesure, de comparaison.

Mais aujourd’hui, ce mot, qui a son importance pour notre avenir, prend une seconde orientation et, quelque part, son contraire. Il y a donc deux valeurs, deux notions du mot, la valeur active et la valeur passive.

Les deux valeurs du mot « raisonnable »

Une salle de classe dans les années 1880
Où est notre avenir ? Une salle de classe dans les années 1880

Pour expliquer la valeur active du mot raisonnable , c’est donner des exemples synonymes souvent employés à la place pour en comprendre le sens. Raisonner, c’est vouloir examiner, discuter, méditer, penser, philosopher, réfléchir, étudier, éplucher, disputer ou encore calculer. Le raisonnement amène à trouver une solution, c’est la construction de quelque chose de nouveau. Raisonner, c’est d’aller d’éléments, physiques ou intellectuels, reconnus vers des conclusions d’évolution et de solutions que l’on peut prouver.

Et pour expliquer la valeur passive du mot raisonnable, c’est l’action d’écouter passivement les arguments, les raisonnements, les discussions, les réflexions, les études et d’en épouser la philosophie. Comme si nous ne pouvions pas envisager autre chose que ce que l’on nous propose.

Un certain avenir ou un avenir certain

Une salle de classe dans les années 1950
Une salle de classe dans les années 1950

C’est ici que notre avenir va se jouer. C’est recevoir, même si le mot est fort, mais proche de la réalité, un endoctrinement que tel ou tel système est la seule et unique solution. Jules Grévy, président de la 3e République et Jules Ferry, président du conseil, ont parfaitement découvert et compris que pour asseoir leur république et leur autorité contre les grands pouvoirs de l’Église et de la monarchie, il fallait influencer, dès leur jeune âge, les enfants à être l’homme et le citoyen de la République, préparer des ouvriers pour l’atelier, l’homme pour défendre la patrie. C’est croire que des valeurs désignées, physiques ou intellectuelles, sont les seules et véritables solutions, mais dont les clefs appartiennent à ceux qui les possèdent.

Est-ce la solution ?

La classe du cycle secondaire d'aujourd'hui
Classe d’aujourd’hui dans le secondaire

Ce sont les adultes qui subissent cette technique, les enfants ne font que suivre.. Maintenant, et depuis plus d’un siècle et demi, c’est l’habitude de vivre au sein de la république. C’est « la solution ». Si des groupes dissidents n’approuvent pas les règles, C’est le rejet irrémédiablement. Il est donc plus facile aujourd’hui d’influencer un adulte, un bon ouvrier, un bon soldat, d’être obéissant à leur volonté.

Pour une pièce de théâtre, la question est de savoir comment faire appréhender au public par le biais

L'école du futur gérée par l'économie et la finance ?
L’école du futur gérée par l’économie et la finance ?

du théâtre, des acteurs et des dialogues que d’autres solutions soient parfaitement réalisables. Y a-t-il d’autres hypothèses que celles qui nous sont imposées et dont nous ne profitons que des miettes.

Pour l’intérêt d’être entendu, le temps !

Mais au théâtre, la durée d’une pièce doit être d’une heure et demie au plus. A leur époque, les pièces de théâtre de Molière, Racine ou Corneille étaient beaucoup plus longues, mais c’était les seuls spectacles, comme aujourd’hui, nos films à grands spectacles.
Pour cela, la première version n’a pas le critère de temps tandis que la seconde prendra des raccourcis tout en gardant sa raison d’être.
C’est un exercice difficile que de diminuer les dialogues avec le risque de casser la structure de la pièce de théâtre. Pourtant, c’est bien l’objectif que je me suis fixé. Les deux versions seront donc disponibles.

La question reste entière, qu'elle sera l'école de demain
La question reste entière, qu’elle sera l’école de demain

Comme cette pièce de théâtre reste dans le domaine de la gouvernance et de la politique sociale, je vous engage à lire aussi, dans le chapitre « Faut-il rompre avec le monde politique ?« .

Pour finir cet échange, une devise remplie d’espoir et de vie :

Une société n’a de valeur que dans le respect de justice de tous ces membres !
Une société qui favorise son élite est appelée, un jour ou l’autre, à mourir.

 

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